GUIDO ALBERTELLI

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Il m’est arrivé, au soir d’un jour de stage, de ne pas pouvoir trouver le sommeil parce que, dans le calme de la nuit, une remarque que m’avait adressée Josick au tout début de la matinée, à partir d’un commentaire sur mon travail, mais qui dépassait largement ce seul cadre, déployait tous ses effets. Destructeurs ? Si on veut : vers 2 ou 3 heures du matin, « quelque chose » en moi, comme un très vieux mur, a lâché, libérant un espace neuf, à l’intérieur – et un sommeil bienvenu. C’est à ce genre d’expériences qu’on s’expose en venant se former à Xtrëma. En prenant le risque de «l’impitoyable bienveillance» de Josick…

La formation, quelle qu’elle soit, mais celle-ci en particulier, comme la thérapie, consiste sans doute fondamentalement à offrir des possibles nouveaux, à donner plus de choix à la personne. Ceci implique certes, en l’occurrence, la transmission d’outils précis et efficaces (la maîtrise, progressive, d’un langage, des protocoles…) - et Josick le fait très bien. Mais ce qui est également nécessaire, c’est d’éviter l’asservissement, la dépendance à ces outils – et en cela, Josick excelle. A la fin du stage de praticien, je l’ai remercié pour cette formation qui, dans le même mouvement, transmet et libère de ce qui est transmis. C’est évidemment assez déroutant, voire déstabilisant. Mais si on est prêt à accepter que la force de l’hypnothérapeute, ou plutôt du guide, repose sur la liberté et la créativité, fondées sur des connaissances et des pratiques complètement intégrées (c’est une exigence fondamentale, et la formation fournit, avec Xtrëma Training, un formidable espace pour s’y entraîner), on y trouvera l’occasion d’un véritable développement, professionnel et personnel, en profondeur. C’est-à-dire d’un chemin souvent inconfortable, mais toujours en mouvement, toujours renouvelé, toujours stimulant.

Bref, une expérience singulière, avec un guide peu soucieux de «bien être» (et tant mieux!) mais attentif à éveiller le potentiel de chacun. On n’en ressort donc pas rassuré par les acquis d’un apprentissage scolaire (et tant mieux!), mais avec une confiance dans ses propres ressources, et dans la richesse de l’inconscient, qui permet de pratiquer, de patauger et de progresser.

«Be your own natural self», disait Erickson à ses étudiants. Et on est ici bien dans cet esprit – en découvrant que c’est une exigence bien plus rock’n’roll que tous les «oser être soi-même» édulcorés de ce qu’on appelle «développement personnel».

Enfin, ce qui distingue sans doute tout particulièrement cet enseignement – c’est ce qui m’y a attiré, et c’est ce que j’y ai trouvé -, c’est ce que Josick appelle «l’état du guide» : apprendre à travailler en faisant confiance à la puissance de l’inconscient pour mettre en œuvre des ressources qui sont bien au-delà de la maîtrise de simples techniques (tout particulièrement dans le travail avec les métaphores et les histoires).